26/01/2017
Non ! À l’ « Écoparc » du bois de Minteau
Non ! À l’ « Écoparc » du bois de Minteau
Les usagers de la garrigue, riverains, randonneurs à pied ou en VTT et chasseurs s’opposent depuis des années au projet du bois de Minteau, tous conscients qu’il faut protéger les rares espaces naturels et les zones agricoles encore préservés dans les plaines gardoises et dans la Vaunage en particulier, qui s’est plus urbanisée ces 20 dernières années que durant tout le siècle qui a précédé. Le paysage de garrigue, typique de la région, est un atout touristique, et ce projet va encore lui porter un coup.
De la ZAC de 160 hectares, prétendument hight tech, des années 1980-1990 à l’écoparc de 130 hectares des années 2000, prétendument vert, puis à celui de 100 hectares d’aujourd’hui, prétendument plus vert que vert, trente ans se sont écoulés. Entre temps est apparue la certitude scientifique de l’impact des activités humaines sur l’effroyable chute de la biodiversité, sur la destruction massive de l’environnement naturel ainsi que sur le changement climatique lié à l’usage des énergies fossiles.
Ce qui pouvait passer comme du développement et du progrès générateur d’emplois n’a plus lieu d’être. Car la crise est aussi passée par là. De nombreux locaux des ZAC industrielles voisines ou de Calvisson même, qui ont fleuris dans cette logique, sont restés vacants. Ce projet ne correspond donc pas à un besoin mais s’inscrit dans une course en avant vers une croissance totalement obsolète.
En revanche le point qui n’a pas changé depuis trente ans est le résultat évident de ce projet : la destruction d’hectares de garrigues au profit du béton fut-elle égayée de couloirs de verdure et de touffes de pins parasols résiduels. Tout cela à quelques centaines de mètres de Vergèze et de Boissières, les villages avoisinants réellement impactés par ce projet. Pourtant les résidants de ces localités voisines ne sont pas tenus informés de ce projet. Pire : leur maire n’a qu’un avis consultatif dans son déroulement. La démocratie est donc bafouée et les enquêtes et consultations publiques, souvent ignorées des principaux intéressés, ne sont qu’une mascarade administrative et réglementaire.
Élus de la communauté de communes de Sommières, sortez de cette logique destructrice, ne soyez pas les acteurs d’un massacre écologique de plus. Vos électeurs ne vous ont pas mandaté en ce sens au sujet du bois de Minteau.
Pensez aux jeunes des villages riverains du bois qui courent et jouent librement dans cette garrigue et que leurs parents et arrières grands parents sillonnent aussi.
Nul besoin de béton, le bois de Minteau est un écoparc naturel depuis toujours !
DITES NON à la ZAC de
"l’Écoparc du bois de Minteau ».
Selon l’Institut français de l’environnement (IFEN) l’artificialisation des terres croît annuellement de 60 000 ha, soit de 6 000Â km² en 10 ans, l’équivalent du département de Seine-et-Marne.
09:23 | Lien permanent | Commentaires (0)